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Si vous êtes sans emploi et que vous peiner à tenir les deux bouts, vous êtes surement entrain de vous demander si vous avez le droit de toucher à l’allocation chômage ou aide au retour à l’emploi prescrite par le gouvernent.
Et si c’est le cas, combien vous toucherez. Et bien cela tombe bien parce que cet article va vous aider dans votre démarche et vous permettra de répondre à ces questions.
Est-ce que j’ai le droit de toucher l’allocation chômage ?
Avant de chercher à savoir combien vous allez toucher grâce à l’allocation chômage, il faut d’abord remettre en question vos acquis et vous demandez si vous y avez le droit. En effet, si vous n’avez pas encore déposé votre dossier chez Pôle Emploi, vous devez d’abord vous assurer de cela.
Car contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, l’attribution de l’allocation chômage n’est pas du tout systématique. Ceci veut dire qu’il ne suffit pas d’être une personne sans emploi qui déposer un dossier chez Pôle Emploi pour pouvoir toucher à ce versement mensuel.
En effet, chaque dossier déposé est bien étudié et est comparé aux profils types prédéfinis et régis par la réglementation de l’allocation chômage. Ainsi, les dossiers des personnes qui sont acceptés par Pôle Emploi sont :
- Ceux des anciens salariés qui ont terminé leur contrat de travail à durée indéterminée via une procédure de rupture conventionnelle.
- Ceux des anciens salariés en CDD ou contrat d’intérim qui n’ont pas pu renouveler leur contrat pour une raison ou pour une autre.
- Ceux des anciens salariés qui ont été licenciés pour d’autres motifs que faute grave ou lourde.
- Ceux des étudiants fraîchement diplômés qui se lancent dans le monde du travail.
- Ceux des anciens salariés ayant été obligés de démissionner pour des motifs que Pôle Emploi jugera légitime.
Bien sûr, chaque profil est régi par des lois qui lui sont propres et spécifiques qu’il est inutile de détailler ici. Dans le cas où votre profil ne correspond à aucun de ceux qui ont été cité, sachez qu’il y a de fortes chances que Pôle Emploi refuse votre dépôt de dossier.
Comment calculer l’allocation chômage ?
Pour calculer l’allocation chômage et savoir combien vous allez toucher par mois, il est très conseillé d’avoir recours à un simulateur de chômage en ligne. Ces simulateurs sont des sites internet gratuits qui vont collecter vos informations et données personnelles afin d’établir votre profil et de calculer exactement combien vous devez toucher d’allocation par mois. L’estimation fournie par ces sites est généralement fiable.
Quelles indemnités chômages après une rupture conventionnelle ?
Avant de connaître quelles indemnités vous pouvez prendre au moment d’une rupture conventionnelle, il est important de bien comprendre de quoi il s’agit et de quoi on parle, pour ne pas avoir par la suite de mauvaises surprises.
Pour bénéficier d’une rupture conventionnelle, il faut être en CDI et que vous et votre employeur soyez d’accord sur une rupture de contrat amiable. Vous pourrez alors bénéficier de deux choses. Une indemnité de fin de contrat et aussi et surtout vous pourrez vous inscrire au chômage.
Pour l’indemnité de fin de contrat, plusieurs cas de figures sont possibles. Si vous étiez en cdi depuis moins de 10 ans, elle correspond au minimum à ¼ de mois de salaire par années d’ancienneté. Par exemple, si vous êtes resté 3 ans et que votre salaire était de 1000 euros, vous pourrez prétendre à une indemnité de (1000×1/4)x3=750 euros. Une autre chose importante : le calcul se fait jusqu’à votre date de votre préavis. Si vous avez un préavis de 6 mois, vous aurez bien entendu 125 euros de plus, à condition de garder la même base. Votre employeur ne peut pas vous offrir moins. Par contre, libre à vous de négocier d’avoir une indemnité plus importante. Attention ce mode de calcul est basé un cdi à temps complet. Si vous étiez à mi-temps, vous n’aurez que la moitié à savoir seulement 375 euros.
Passez 10 ans, le mode de calcul change. On reste sur ¼ sur les 10 premières années, mais à partir de là 11 éme, on passe à ⅓.
Si votre cdi a été haché ou trop complexe, sachez que vous aurez sur le site du service public un simulateur pour calculer le plus exactement possible, l’indemnité à laquelle vous êtes en droit de prétendre.
En plus de cette indemnité, vous pourrez bénéficier de l’allocation chômage. Il vous faudra par contre vous inscrire sur le site de pôle emploi, comme n’importe quel autre demandeur d’emploi.
Connaître son estimation de l’allocation chômage ?
Vous savez que vous avez le droit à l’allocation d’Aide au Retour à l’Emploi, car vous remplissez toutes les conditions suite à la perte de votre emploi. C’est déjà un certain stress en moins sur les épaules. Néanmoins, vous aimeriez connaître le montant de cette allocation, afin de vous organiser financièrement, pour payer vos factures et vivre décemment. À quoi pouvez-vous vraiment prétendre ? Comment et quand l’allocation est-elle versée ?
La première chose à savoir est vous avez accès à des simulateurs fiables et précis, une fois que vous aurez réalisé votre inscription en ligne sur le site internet de Pôle Emploi. Lorsque les services administratifs de Pôle Emploi auront traité votre dossier, ils vous stipuleront également le montant exact de votre ARE. En ce qui concerne le montant de cette allocation, il s’agit d’une allocation dite journalière. Mais rassurez-vous, L’ARE vous sera versée entièrement en chaque début de mois sur un jour ouvré. Étant donné que les mois varient entre 28 et 31 jours, votre allocation ne sera pas identique à chaque fois. Pour le calcul, vos 12 derniers salaires avec vos primes seront pris en compte. Par contre, les indemnités suite à votre perte d’emploi n’entrent pas dans ce calcul. Pour les plus petits salaires, inférieur à 1 186,55 euros par mois, vous toucherez 75 % de cette somme avec l’allocation. Jusqu’à 1299,40 euros, le montant journalier est de 29,26 euros par jour. Cela passe à 40,4 % de votre salaire journalier brut, avec en plus 12 euros par jour pour les salaires jusqu’à 2 198,88 euros. Pour les plus aisés d’entre vous avec une indemnisation journalière de 84,33 euros, correspondant à un salaire de 4500 euros, sachez que vous subirez une retenue de 30 %. Elle interviendra à partir du 7e mois de versement.
Une dernière chose : l’ARE n’est pas versée immédiatement suite à la perte de votre emploi. Vous avez un différé. Cela signifie donc que vous aurez une attente minimale de 7 jours. En plus de cela, le différé augmente en fonction de vos congés payés non pris et qui vous sont dus (vacances) et les indemnités de rupture qui ont été versées par votre ancien employeur. Quoi qu’il arrive, ce différé dans les paiement ne pourra dépasser les 150 jours. Il est même limité à 75 jours dans le cas d’un licenciement économique.
L’ARE en résumé :
- versée tous les débuts de mois
- montant compris entre 57 % et 75 % de votre salaire
- montant minimal de 907,06 euros par mois, soit 29,26 euros journaliers
- existence d’un différé lors de la mise en route
Que doit-on fournir pour bénéficier de l’allocation chômage ?
Si vous désirez obtenir les indemnisations liées à une période de chômage, vous ne pourrez pas échapper aux démarches administratives. Elles sont indispensables pour ouvrir vos droits et percevoir les allocations. La première chose que vous devrez faire est de vous inscrire sur le site internet de Pôle Emploi.
Si vous n’avez pas de connexion internet et que vous ne connaissez personne qui puisse vous aider dans ces démarches d’inscription, vous devrez vous rendre dans une agence de Pôle Emploi pour le faire et être guidé.
Si vous avez internet, mais que vous êtes perdu, vous pouvez trouver de l’aide en appelant le 3949. Une fois que vous aurez réussi à faire votre inscription en ligne, il vous faudra remplir une demande d’allocation pour toucher l’ARE.
Du point de vue des documents que vous devrez absolument fournir, il vous faut :
- un numéro de Sécurité Sociale
- un Relevé d’Identité Bancaire
- un Curriculum Vitae
Suite à votre inscription, vous serez convoqué par message mail, sms ou courrier à 3 rendez-vous. Lors du premier rendez-vous à l’agence de Pôle Emploi, qui aura lieu dans un délai d’un mois après votre inscription, vous devrez fournir en plus des précédents documents une pièce d’identité valide comme votre Carte Nationale d’Identité ou un titre de séjour si vous êtes étranger. Il vous faudra également une attestation Pôle Emploi que votre ancien employeur vous a fourni.
Cela correspond à l’activité que vous avez eu durant votre période de travail avec votre employeur. C’est indispensable de le fournir car cela rentre en compte dans le calcul de vos droits. Il vous sera aussi demandé toutes les informations relatives à votre parcours professionnel, comme vos bulletins de salaire, vos arrêts maladie et les attestations de vos activités en tant que non salarié si vous êtes concerné.
Par la suite, vous serez dans l’obligation d’actualiser votre situation chaque mois sur internet et également de fournir des documents pour continuer de percevoir mensuellement l’ARE. Vous devrez justifier que vous êtes en recherche d’emploi, vous rendre aux convocations que les bureaux de Pôle Emploi vous auront envoyé et avoir un Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi. Les arrêts pour maladie devront être également signalé à l’agence, ainsi que la reprise d’emploi dès lors que vous avez un nouvel employeur ou que vous créez votre entreprise. N’hésitez pas à les contacter en cas de doute ou si vous avez une question.
L’allocation chômage quand on a plus de 50 ans ?
Rien de plus stressant que de perdre son emploi lorsque l’on approche de sa fin de carrière. En effet, à partir de 50 ans, la recherche d’emploi s’avère plus compliquée que lorsque l’on a 30 ans. Certes vous avez de l’expérience, mais pour certains employeurs cela peut les freiner étant donné que plus vous avez d’expérience et plus votre salaire sera élevé. Et si vous voulez tenter une reconversion, les employeurs préfèrent former des plus jeunes qui resteront plus longtemps dans l’entreprise.
L’allocation chômage, qui se nomme en réalité l’ARE pour Aide au Retour à l’Emploi est plus que bienvenue dans ces conditions. Évidemment, vous devrez avoir perdu votre emploi involontairement suite à un licenciement, ou à la fin d’un Contrat à Durée Déterminée. Cela fonctionne également dans le cas d’un licenciement pour faute ou une rupture conventionnelle. Mais qu’en est-il réellement ? Sachez qu’à partir de 50 ans, la durée d’indemnisation maximale sera de :
- 24 mois de 50 à 53 ans
- 30 mois jusqu’à 54 ans
- 36 mois au delà de 55 ans
Si vous faites une formation durant votre période de chômage, vous pouvez prétendre à 6 mois de prestation chômage supplémentaires. Auparavant, il existait un dispositif appelé Dispense de Recherche d’Emploi (DRE). Il a cependant été supprimé en 2012 car c’était discriminatoire pour les séniors qui se retrouvaient à l’écart du marché du travail au profit de plus jeunes.
Pour les personnes âgées de plus de 62 ans, rassurez-vous l’indemnisation est toujours possible au delà des durées réglementaires énoncées dans ce paragraphe. Évidemment, il y a une condition. Il faut que vous n’ayez pas le nombre de trimestres d’assurance vieillesse suffisants pour vous permettre de toucher votre pension de retraite. Vous devez tout de même justifier de 100 trimestres qui ont été validés par l’assurance vieillesse et de 12 années d’affiliation à l’assurance chômage. Vous devrez également avoir ouvert vos droits au chômage depuis au moins 1 an que ce soit continu ou non, et avoir eu un contrat avec une ou plusieurs entreprises durant les 5 dernières années.
Pour votre retraite, sachez que vos trimestres de chômage seront pris en compte dans le calcul. À chaque période de 50 jours de chômage, cela vous donnera le droit à un trimestre de plus pour votre retraite. Par contre, cela ne rentrera pas en compte pour le calcul du montant relatif à vos 25 meilleures années. C’est vrai que c’est moins avantageux en fin de carrière, car c’est souvent là que les salaires sont les plus élevés.
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